Seule au monde, à chercher le néant,
Elle essaie de combler ce trou béant.
Cette faille sans fond
Qui la détruit pour de bon.
De loin, je le vois se consumer.
Et plus le temps se met à passer,
Plus mes sentiments colorés
Se dirigent vers sa beauté.
J’aimerais lui donner ma couleur,
Ma joie de vivre, comme une fleur
Qu’on offrirait pour aimer,
Non pour attirer.
Je l’observe, brûlée, depuis trop longtemps.
Mes bras gelés, je les tends.
Qu’elle attrape ma main,
Qu’elle vive avec moi jusqu’à la fin.